mardi 7 décembre 2010

Mon accouchement #1

Je prends enfin le temps... Le temps de me souvenir du jour le plus magique, pour ne pas dire mistique tant son déroulement fût presque sans encombre.

Je veux bien sûr parler de la naissance du Prince, de notre Prince mais de MON accouchement.

J'espère que vous êtes bien attachés et que vous avez sorti vos mouchoirs, vous me les prêterez à la fin de cette histoire.

 

Après l'épisode de la fausse alerte, je surveille la moindre petite douleur qui pourrait annoncer son arrivé. Je me sens affreusement lourde mais complètement zen. Merci aux cours de prépa qui reste la seule chose qui ai pu me rassurer.
Nous somme le 28 août, il est 18h00 et je crois sentir une contraction. C'est reparti pour un tour. Je sors mon calepin, un crayon et je note l'heure de chacune des contractions qui suivront. Oui, j'aime être précise. Quand on me dit 5 minutes, c'est 5 minutes. Mon côté suisse, sans doute.
29 août, 2h15 du matin. J'en suis à ma énième contractions. Elles sont espacées de 5 min depuis bien deux heures. Mon mari ronfle affreusement dort tranquillement à mes côtés. Je me lève, m'habille, le réveille doucement et lui chuchote :

-Chou, j'appelle la sage-femme

Il se lève calmement, prends ma valise. Ma belle-soeur nous attends déjà en bas de notre immeuble. Cette fois, ce n'est plus des contractions de chochotte. Je ne rie plus autant que pendant la fausse alerte de la semaine précédente.

Nous arrivons aux urgences. Monitoring en place, et encore cette culotte à fleurs de grand-mère (j'en avais acheter un sacré paquet). J'attends avec impatience l'arrivé du médecin "beau-gosse" tout en sachant pertinemment que j'aurai du mettre une culotte plus seyante. Oui, c'est terrible, alors que je suis sur le point d'accoucher, je veux plaire à l'obstétricien ...on fait ce qu'on peut pour adoucir la douleur hein.

Trente minutes plus tard, pas de médecin, simplement la sage-femme et ses gants. Un petit touché pour examiner le col.

1cm, mou

En gros, j'en ai peut-être pour minimum 9h. La sage-femme me demande si je veux rester.

-Oui oui oui !

Je ne repartirai pas d'ici sans mon bébé cette fois.
Elle nous propose d'aller marcher deux bonnes heures pour accélérer la dilatation. Je suis prête à gravir les Alpes si ça peut aider.

Après 15 allers-retours dans les couloirs vides de l'hôpital (il est 6h du matin), la sage-femme nous installe en salle d'accouchement.
Mouai, on a la baignoire mais pas le magnifique lit rond super moderne avec plein d'accessoires. J'suis un peu déçue. Qu'à cela ne tienne, je m'installe directement dans la baignoire. Sauf que, les baignoires de ce type sont un vrai mystère pour moi et monsieur. L'eau vient de s'arrêter à hauteur de mes fesses... et rien à faire, nous ne trouvons pas le bouton pour redémarrer l'eau. Qui sait, peut-être que c'est normal. Très peu pratique, sachant que j'aimerai bien soulagé la partie au dessus de mes fesses avec de l'eau bien chaude. Certes, il faut quelques litres de plus que la normal pour arriver à ma hauteur de fessier, mais quand même.

Après 10 min d'interrogation sur la hauteur que devrait avoir cette eau, une sage-femme vient à notre secours. Dans le même temps, elle m'invite à un touché (pour le fun).

1cm, mou

Et là, c'est le drame : "Ça risque d'être encore long... vous devriez peut-être rentrer chez vous, vous serez plus à l'aise. Vous avez encore des contractions ?

C'est à ce moment que je remarque que non, ça fait une bonne demi-heure que j'ai aucune contraction.

Il est 8h30 du matin, nous sommes toujours le 29 août,  ma valise à la main, j'attends le bus pour rentrer chez moi.

la suite très bientôt ... que de suspens...

2 commentaires:

  1. On veut la suiiiiiiiteeee!!
    Ici aussi j'ai bien aimé les bains bien chauds (à la maison puisque j'ai failli y accoucher!) mais effectivement à hauteur de fesse ce ne devait pas être utile...

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